À Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, la Police nationale congolaise resserre l’étau autour des conducteurs de taxi-motos.
À partir de ce lundi 8 septembre, tous les conducteurs devront obligatoirement porter un casque de protection, un gilet d’identification et des chaussures adaptées.
Après une large campagne de sensibilisation, place désormais aux sanctions contre les récalcitrants.
Dans les rues de la capitale provinciale de la Tshopo, le constat reste mitigé. Certains motards transportent leurs clients en respectant ces consignes de sécurité, tandis que d’autres continuent de circuler sans casque ni gilet, parfois même en sandales.
La police prévient : les contrôles seront désormais renforcés et les conducteurs qui ne se conformeront pas aux nouvelles règles s’exposent à des sanctions.
Outre le port obligatoire de ces équipements, une autre mesure entre en vigueur : l’interdiction stricte de transporter trois passagers sur une moto.
Vendredi soir, lors d’une caravane de sensibilisation, les autorités policières ont rappelé que ces dispositions visent à réduire les accidents de la circulation, de plus en plus fréquents à Kisangani, et à protéger la vie des usagers.
Pour les autorités, il s’agit non seulement d’imposer la discipline dans ce secteur en pleine expansion, mais aussi de poser les bases d’une meilleure sécurité routière dans la ville.
Rédaction.