Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé, ce lundi 1er septembre 2025, l’arrestation de sept rebelles Mobondo et la saisie de plusieurs armes, dont un fusil d’assaut AK-47, ainsi que des munitions de guerre.
L’opération s’est déroulée dans la nuit du dimanche 31 août au lundi 1er septembre, au niveau du village « Au Revoir » sur la Route nationale n°17, dans le territoire de Kwamouth.
Selon les FARDC, les assaillants arrêtés sont impliqués dans un braquage survenu plus tôt dans la journée du dimanche. Ils avaient attaqué un camion en provenance de Kinshasa à destination du village Twa, séquestrant et torturant des passagers, majoritairement d’ethnie Teke, avant de les dépouiller de leurs biens et téléphones.
Alertée, une patrouille de combat lancée depuis le village de Kinsele est intervenue pour sécuriser la zone, traquer les assaillants et rétablir l’ordre.
Dans un communiqué signé par le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des opérations NGEMBA, l’état-major a rappelé aux officiers et commandants engagés sur le terrain la mission régalienne des FARDC : protéger l’intégrité du territoire national et assurer la sécurité de tous les citoyens, sans discrimination. Les militaires ont été exhortés à éviter toute implication dans les conflits intercommunautaires, notamment entre Teke et Yaka.
Le commandement des opérations NGEMBA a également lancé un appel pressant à l’évacuation et au désarmement rapide des ex-combattants Mobondo sortis des brousses. Leur présence armée dans les villages est qualifiée de menace directe pour la sécurité des populations civiles.
Enfin, le communiqué souligne que, faute de solutions rapides et efficaces, les FARDC se réservent le droit de recourir à « d’autres méthodes appropriées » afin de restaurer durablement la paix dans le territoire de Kwamouth.
Rédaction.