Toutefois, le parlementaire n’a pas manqué de relever plusieurs points qu’il juge essentiels pour renforcer l’efficacité et la crédibilité de l’organisation.
« J’ai été stupéfait de constater que sur les quatre niveaux du bâtiment de l’USN, un seul est actuellement loué, et cela malgré le déplacement du Chef de l’État pour y tenir deux rencontres ; une situation inadmissible », a-t-il déclaré.
Sénateur Bamanisa a proposé que les premiers bénéficiaires de la structuration de l’USN, notamment les six membres du Présidium, réalisent des contributions significatives afin de doter la plateforme d’un immeuble d’au moins six niveaux, couvrant entre 2.500 et 3.000 m², à l’instar des grandes institutions politiques.
Il a insisté sur la nécessité de mettre en place des structures de fonctionnement professionnelles, comparables à celles de l’ANC en Afrique du Sud, qu’il avait visité en 1992. Selon lui, l’USN doit disposer de départements spécialisés dans les secteurs politiques, économiques et sociaux, animés par de véritables experts, et non par des personnes sans expérience (« djalelolistes »).
Le sénateur a également exhorté les partis membres à privilégier la formation politique et à valoriser les compétences de leurs membres pour l’ensemble du système politique. Il a dénoncé la pratique actuelle qui consiste à placer des individus sans expertise à des postes de haute responsabilité, ce qui, selon lui, ne sert ni le système, ni le pouvoir, ni le peuple.
Sénateur Jean Bamanisa a conclu en réaffirmant son engagement à poursuivre ces propositions pour des réformes utiles et durables au sein de l’USN et du système politique national.
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