Parmi eux, Arsène Kambale Kisehya, manager de Maël Paint, figure en première ligne.
Cette formation, initiée par la société Sun City Paints, a réuni pendant une semaine des jeunes peintres venus de plusieurs pays africains, notamment ceux de la région des Grands Lacs. Elle portait sur les tendances internationales de la peinture décorative, le design intérieur, ainsi que sur les techniques innovantes d’embellissement des maisons, hôtels et espaces publics.
La ville de Beni, chef-lieu provisoire du Nord-Kivu, a été représentée par trois jeunes talents :
Arsène Kambale Kisehya, manager de Maël Paint ; Bienfait Malekani et David Bulere.
Ces jeunes se sont distingués par leur engagement et leur soif d’apprendre, aux côtés de participants venus du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda et d’autres pays de la région.
À l’issue de la formation, Arsène Kambale Kisehya s’est dit très satisfait de l’expérience et des nouvelles connaissances acquises.
« Je suis très fier d’avoir participé à un si grand séminaire de formation en Tanzanie avec mes deux collègues du Nord-Kivu, ainsi que des peintres venus d’autres pays. Nous avons travaillé autour du thème dessin et décoration et découvert les réalités d’autres nations, qu’elles soient développées ou en développement », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter :
« Nous rentrons chez nous pour mettre en pratique ce que nous avons appris. Nous voulons allier la théorie à la pratique pour améliorer la qualité de nos services en matière de décoration à Beni et dans toute la RDC. Merci à nos formateurs de Sun City Paints et à la Tanzanie pour leur accueil chaleureux. »
Les trois jeunes peintres sont attendus à Beni dans les prochains jours, porteurs de nouvelles idées et de techniques modernes qui pourraient transformer le secteur de la décoration et de la peinture dans la région.
Cette initiative illustre la montée en compétence de la jeunesse congolaise et son engagement à contribuer au développement local à travers les métiers créatifs et techniques.
« Ce genre de formation internationale donne de l’espoir à la jeunesse de Beni. Elle prouve que nous pouvons nous hisser au même niveau que les artistes d’ailleurs, si nous avons accès au savoir et à la pratique », a conclu Kambale.
Alain Kisokero.
