Envoyé par le Directeur Général du BCeCo, sur instruction du ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, il conduit une mission officielle de contrôle technique, supervision et évaluation annuelle des travaux exécutés dans la ville, dans le cadre du Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités.
Cette mission s’inscrit dans la volonté du gouvernement central, à travers le ministère des Finances, d’assurer une exécution rigoureuse, transparente et conforme aux normes exigées par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et suivies de près par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Le Directeur Technique est arrivé avec le Directeur Général de l’entreprise Safrimex, le chargé des projets du BCeCo pour la Tshopo et le Bas-Uélé.
Après les civilités d’usage auprès du Gouverneur intérimaire Didier Lomoyo et du Président de l’Assemblée provinciale intérimaire, le Professeur Sylvain Alongo a entamé une série d’inspections des chantiers en cours :
l’avenue Kitima, au niveau de la faculté des Sciences de l’UNIKIS et le chantier du boulevard Espagne, au rond-point Stade, étaient visités.
Ces sites ont récemment fait l’objet de critiques de la part de certains habitants, face à des travaux jugés insuffisants ou mal exécutés.
Certaines critiques citoyennes évoquaient le rétrécissement de la chaussée, la présence de fissures ou la mauvaise qualité des bordures.
Après vérification, le Directeur Technique du BCeCo a clarifié :
« Nous avons constaté que les travaux respectent les prescriptions techniques. La largeur réglementaire de 7 mètres est respectée. »
Cependant, tenant compte de la configuration complexe du rond-point Stade, un carrefour reliant Kitenge, Stade Lumumba, Maele et l’Athénée, le BCeCo a recommandé à Safrimex d’élargir légèrement la chaussée, au-delà des 7 mètres prévus, afin d’améliorer la sécurité et la mobilité urbaine.
Une décision technique, stratégique et orientée vers la prévention des accidents.
Le Directeur Technique a insisté sur la nécessité d’une collaboration permanente entre les autorités, les entreprises, les experts et les populations locales.
« Nous procédons au contrôle technique, à la supervision et à l’évaluation annuelle des chantiers. Mais nous devons aussi sensibiliser les couches stratégiques de la population, y compris les leaders d’opinion et les médias. La population doit être tenue informée en temps réel. »
Il a annoncé une série de séances de communication publique pour expliquer les travaux, leurs enjeux et les corrections prévues.
Toutes les anomalies identifiées seront corrigées conformément aux prescriptions techniques.
Le Professeur Sylvain Alongo a rappelé que la modernisation de la voirie de Kisangani est une promesse personnelle du Chef de l’État, faite lors de son itinérance dans la Tshopo.
Les travaux sont financés par le gouvernement central, à travers le ministère des Finances dirigé par Son Excellence Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, considéré comme un relais stratégique pour le plaidoyer en faveur des infrastructures de la Tshopo.
« Les Boyomaises et Boyomais doivent s’approprier ce projet historique. Une ville moderne nécessite une voirie moderne. Faisons de ce chantier une fierté collective. »
Le Gouverneur intérimaire Didier Lomoyo a salué la démarche du BCeCo, qu’il considère comme une première dans l’histoire de Kisangani :
« Depuis l’époque coloniale, notre ville n’avait pas connu de travaux de cette envergure. » a-t-il dit.
Rédaction.
