Un an après l’investiture du gouvernement provincial le 30 octobre 2024, l’heure est au bilan. Parmi les dix membres de l’exécutif de la Tshopo, une figure se distingue : Ghislain Mogenya Baraka, ministre provincial des Transports et Voies de Communication, Fonction publique, Travail, Emploi et Prévoyance sociale.
Élu député provincial à Ubundu sur la liste de l’AFDC-A du professeur Modeste Bahati Lukwebo, Ghislain Mogenya a choisi de travailler aux côtés du gouverneur Paulin Lendongolia pour faire avancer la vision Tshopo-Mosala.
Très vite, il a imprimé un nouveau rythme, particulièrement dans le domaine des transports, un secteur longtemps miné par le désordre.
Dès sa prise de fonctions, le ministre a pris des initiatives louables pour redresser notamment le transport par motos-taxis, un domaine où régnait une confusion quasi permanente.
En collaboration avec la Police nationale congolaise, il a imposé des mesures strictes : port obligatoire du casque, gilet de visibilité, et chaussures fermées pour tout conducteur.
Ces mesures, largement saluées, ont transformé l’image du transport urbain à Kisangani, donnant aux artères de la ville un décor plus ordonné, similaire à celui observé à Goma.
Autre mesure forte : le recyclage obligatoire de tous les conducteurs d’engins motorisés et non motorisés.
Convaincu que la maîtrise du code de la route sauvera des vies, Ghislain Mogenya a proposé et obtenu du gouverneur la signature d’un arrêté provincial rendant ce recyclage obligatoire.
La mise en œuvre a été confiée à la Commission nationale de prévention routière (CNPR).
À ce jour, plus de 800 conducteurs de motos-taxis de Kisangani ont été recyclés et brevetés.
Malgré les turbulences politiques qui ont ralenti le processus, le ministre demeure déterminé à poursuivre l’opération, essentielle pour réduire les accidents de circulation.
Cette initiative fait aujourd'hui de la Tshopo un cas d’école, inspirant même d’autres provinces, dont Kinshasa.
Avant même le recyclage, le ministre avait lancé une vaste opération d’identification des véhicules en vue d’un contrôle technique obligatoire, une innovation freinée par la crise politique mais toujours en cours.
Dans le transport fluvial, il a renforcé la discipline en poussant les services techniques à effectuer des contrôles rigoureux.
Résultat : malgré quelques cas de naufrage enregistrés, plusieurs observateurs notent une légère baisse des accidents cette année.
À force de plaidoyers, Ghislain Mogenya et d'autres autorités de la province, sont parvenus à convaincre un consortium d’investisseurs coréens de s’intéresser à la réhabilitation de la voie ferrée Kisangani-Ubundu, un axe stratégique pour relier la Tshopo au Maniema.
Un projet structurant qui pourrait transformer la mobilité des personnes et des marchandises.
Dans ses autres portefeuilles, les résultats sont également palpables.
Grâce à son plaidoyer auprès du ministre national du Travail, les services techniques de la Tshopo ont reçu un appui en motos de terrain, offertes par le ministre Ferdinand Massamba wa Massamba.
Bientôt, une vaste opération de contrôle sera lancée dans les entreprises privées de la province, afin de vérifier l’application du code du travail et la protection de la main-d’œuvre locale.
Les réalisations de Ghislain Mogenya Baraka sont nombreuses, même si certaines ne figurent pas dans ce tableau.
Elles témoignent d’un engagement constant pour moderniser les services publics, sécuriser les transports et renforcer la gouvernance provinciale, et ce malgré les difficultés financières, logistiques et politiques qui jalonnent le parcours de l’exécutif provincial.
En douze mois seulement, le ministre s’est imposé comme un acteur incontournable du processus d’émergence de la Tshopo.
Rédaction
