La Cloche du Congo | Le média qui vous permet de mieux comprendre l'actualité

La Cloche du Congo | Le média qui vous permet de mieux comprendre l'actualité

Kisangani : l’école Tobongisa patauge dans les eaux, un cri d’alarme lancé aux autorités

Rédaction
0
À Kisangani, chaque pluie est devenue une menace pour les enseignants et élèves de l’école conventionnée protestante Tobongisa, située à proximité de l’hôtel Congo Palace, au centre-ville. À la moindre averse, la cour et les abords de cet établissement se transforment en pièges d’eau et de boue. Vendredi dernier encore, après une pluie de moins de trois heures, l’établissement a été complètement inondé.

Les images sont saisissantes : cour d’école submergée, élèves prisonniers dans les salles, enseignants impuissants.

Pendant plusieurs heures, ils ont dû attendre que l’eau s’infiltre lentement dans le sol avant de pouvoir regagner leurs domiciles.

La préfète de l’école, Mme Nono Katusi, ne cache pas son exaspération. Elle décrit une situation alarmante qui menace la sécurité et la santé des enfants.

« Avec une pluie de moins de trois heures, l’école est déjà sous les eaux. Nous lançons un cri de détresse aux autorités. Les conditions dans lesquelles nous travaillons sont inhumaines. Nous devons protéger les enfants, mais ici, c’est impossible », déplore-t-elle.

Elle rappelle que la saison pluvieuse ne fait que commencer. « Si rien n’est fait maintenant, la situation sera catastrophique dans les semaines à venir », alerte-t-elle.

Selon la direction de l’établissement, le problème réside dans le bouchage des canaux d’évacuation d’eau autour de l’école, notamment ceux menant vers la zone de l’église Bethel et de l’école Koundé.

« Il suffit simplement de déboucher ces canalisations pour que l’eau puisse circuler normalement », explique Mme NONO. « C’est une solution simple, mais qui nécessite la volonté des autorités . »

En attendant une réponse des services techniques de la mairie ou du gouvernement provincial, enseignants et élèves continuent de subir les affres de chaque averse.

Les conditions hygiéniques deviennent également préoccupantes : impossible d’utiliser les toilettes, ni de circuler sans patauger dans la boue.

« Nous ne demandons pas grand-chose, seulement que nos cris atteignent les décideurs », insiste la préfète.

Rédaction.
Tags

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires

Enregistrer un commentaire (0)

#buttons=(Ok, Go it!) #days=(20)

Our website uses cookies to enhance your experience. Check Out
Ok, Go it!