La province de la Tshopo traverse l’une des périodes les plus critiques de son histoire récente. Elle souffre, s’essouffle et vacille, alerte le jeune notable et leader d’opinion Charles Kinyonge Nkolomonyi.
Pourtant, face à cette détresse collective, un silence pesant et inquiétant semble s’installer, laissant la population livrée à elle-même dans un climat marqué par la montée des tensions et des divisions. Dans une déclaration faite à la presse ce mardi 30 décembre 2025, Charles Kinyonge Nkolomonyi s’est interrogé sans détour sur l’attitude de ceux qui se réclament notables de la province.
« Où sont passés les notables de la Tshopo ? Où sont les fils et filles de cette terre, les pères fondateurs, ces voix censées apaiser, rassembler et guider en temps de crise ? », s’est-il demandé.
Selon lui, la province « transpire la douleur ». Les tensions s’intensifient, les fractures sociales s’élargissent et la population paie le prix fort de cette instabilité persistante.
« Au-delà de ceux qui gouvernent et dont la responsabilité est évidente, il faut aussi interroger ceux qui regardent sans agir, ceux qui se taisent pendant que la province s’embrase », a-t-il déclaré.
Le jeune notable a ensuite adressé une série d’interpellations directes aux leaders d’opinion et aux originaires de la Tshopo, les appelant à sortir de leur réserve.
« À vous, notables et leaders d’opinion : qu’avez-vous concrètement fait pour promouvoir la paix, l’unité et le vivre-ensemble en cette période critique ? À vous, fils et filles de la Tshopo : où êtes-vous pour rappeler à nos frères que nous sommes un seul peuple, uni par le sang, l’histoire et l’honneur ? », a-t-il lancé.
Dans ce climat de crise, une question demeure centrale, selon lui : que gagne réellement le peuple ? À cette interrogation, Charles Kinyonge Nkolomonyi répond sans détour : rien, sinon la peur, l’incertitude et la perte progressive des repères.
S’adressant enfin aux politiciens, aux leaders communautaires et aux responsables de tous horizons, il rappelle que la population reste attentive et juge les actes comme les silences.
« Le peuple vous observe. L’histoire est en marche et le temps viendra où chacun devra répondre non seulement de ses actes, mais aussi de ses silences.
Personne ne pourra se soustraire à cette responsabilité morale et politique », a-t-il averti. Pour ce patriote, l’heure n’est plus aux calculs personnels ni aux querelles de positionnement.
« Il est temps de se réveiller. Il est temps de travailler pour l’intérêt général. Il est temps de défendre, avec courage et sincérité, le vivre-ensemble », a-t-il insisté.
Il met en garde contre les divisions internes qui, selon lui, ne profitent qu’aux ennemis de la République. « Ne leur offrons pas cette victoire. La Tshopo ne doit pas tomber victime de ses propres fractures. Réveillons-nous avant qu’il ne soit trop tard. L’avenir de la province en dépend », a-t-il conclu.
Rédaction
