Accompagnant une délégation de la société Hydro Force, venue réaliser des études de prospection pour l’implantation d’un nouveau barrage sur la rivière Maiko, l’autorité provinciale a profité de cette descente pour rappeler aux agents commis à la route leurs missions premières : contrôler les mouvements des personnes et empêcher toute infiltration d’individus suspects ou d’objets dangereux dans la ville de Kisangani.
Alerté par de nombreuses plaintes d’usagers fatigués des extorsions répétées, son Excellence Senold Tandia s’est montré particulièrement catégorique. Il a dénoncé ces pratiques qu’il qualifie d’“inadmissibles” et a exigé leur arrêt sans délai.
“Dès maintenant, je ne veux plus entendre que vous percevez de l’argent indûment auprès des paisibles citoyens. Limitez-vous à vos missions régaliennes. Vous êtes payés pour votre travail, et la population doit circuler librement.”
Selon les témoignages recueillis sur place, certains taximen motards seraient contraints de payer entre 500 et 2 000 FC à certains postes de contrôle, une pratique devenue monnaie courante et décriée par les habitants.
Décidé à mettre un terme à ces dérives, le Gouverneur intérimaire a annoncé des sanctions sévères contre tout agent ou service qui continuerait à se livrer à la tracasserie. Il a également promis des contrôles renforcés sur d’autres axes routiers de la province.
Le Gouverneur intérimaire Senold Tandia s'engage à éradiquer définitivement le phénomène de la tracasserie militaire et policière sur toute l’étendue de la Tshopo.
Rédaction.
