Il accompagnait une importante délégation de la société Hydro Force, venue réaliser une première grande phase d’études pour la construction d’une nouvelle centrale hydroélectrique dans la province.
Ce projet constitue l’une des priorités majeures du gouverneur intérimaire, déterminé à mettre fin au déficit chronique en électricité qui pénalise Kisangani depuis des années. Une vision qu’il dit porter en droite ligne avec celle du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui veut transformer durablement la Tshopo.
Les travaux d’étude ont débuté au pont Maiko, situé au PK 60 sur la rivière du même nom. Hydro Force y a prélevé des données essentielles : Configuration du lit de la rivière, mouvements de l’eau, prises de vue techniques, etc.
La prospection s’est ensuite étendue jusqu’au PK 68, où reliefs, collines et débits ont été analysés avec précision.
Le Gouverneur intérimaire Senold Tandia a suivi chaque étape de près, recevant des explications techniques en temps réel et impliquant les fils du terroir pour orienter les ingénieurs sur le terrain.
Face à la presse, Senold Tandia a expliqué l’importance cruciale de cette initiative : « Nous avons un sérieux déficit de production d’énergie. Les besoins sont énormes et nécessitent des réponses urgentes pour espérer une relance industrielle et économique. »
Le gouverneur rappelle qu’une étude antérieure avait déjà été réalisée, mais que de nouvelles données sont indispensables pour la matérialisation du projet.
« Même si nous relançons la troisième turbine de la centrale de la Tshopo, cela restera insuffisant. Il faut une solution complémentaire, et elle peut venir d’ici. »
Il a également souligné que l’arrivée prochaine du chemin de fer dans la province un projet initié par le gouvernement central amplifiera les besoins énergétiques et nécessitera une production plus robuste.
L'autorité provinciale a.i, a invité la population à soutenir cette démarche et à rester derrière le Président de la République : « Le Chef de l’État se bat pour que Kisangani et la Tshopo entrent enfin dans l’ère de la prospérité. Cela passe par des infrastructures solides, et l’énergie en est la clé. »
La construction du barrage ne pourra débuter qu’une fois l’ensemble des études techniques finalisé et les procédures administratives validées. Le Gouverneur intérimaire affirme toutefois que la dynamique est lancée et que la Tshopo se rapproche d’une solution durable à sa crise énergétique.
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