Cette demande intervient au milieu d'accusations graves contre l'armée rwandaise concernant des crimes de guerre, notamment l'utilisation d'artilleries et de drones kamikazes d'une manière qui met en danger la population civile.
Cette annonce a été faite dans un communiqué signé par Corneille Nangaa, leader de l'AFC-M23, qui souligne l'importance de la situation. Le mouvement armé fait référence à l'Accord-cadre de Doha, signé le 15 novembre 2025, qui est présenté comme un progrès significatif vers la résolution des conflits dans la région.
Dans le cadre de leurs efforts pour établir un climat de confiance, l'AFC-M23 déclare son intention de retirer unilatéralement ses forces d'Uvira, conformément aux demandes exprimées par la médiation des États-Unis. Le communiqué précise que ce retrait vise à maximiser les chances d'aboutir à des résolutions durables du conflit.
Malgré ce processus, l'AFC-M23 évoque des « provocations et abus » répétées de la part des Forces armées de la RDC et de leurs alliés, ce qui souligne les tensions persistantes dans la région.
La décision de se retirer d'Uvira est le résultat d'une combinaison de facteurs, incluant la pression diplomatique des États-Unis et la montée en puissance d'une campagne médiatique au sein de la RDC. Le gouvernement congolais devra maintenant évaluer si cette baisse des tensions se traduira par un changement concret sur le terrain.
Franck Yenga
