Depuis la reprise de ces atrocités opposant depuis plus de six mois deux communautés, à savoir, Mbole et Lengola, on a déjà enregistré plusieurs morts, hommes et femmes.
Beaucoup de familles sont en débandade, elles ne savent pas où s'installer voir comment trouver à manger.
" Nos enfants à l'âge scolaire éprouvent de difficultés pour fréquenter les écoles, difficile pour nous de faire nos travaux champêtres, business et autres activités suite à l'insécurité totale et tueries en répétition. Nous demandons aux autorités politico-administratives, les services de sécurité et au commandant suprême, le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de trouver une solution durable pour que nous puissions vivre en paix, sans assister aux actes de barbaries, pendant cette période électorale. Nous voulons la libre circulation des personnes et de leurs biens », ont déclaré à laclocheducongo.com, certaines victimes ayant requis l'anonymat.
" Que ceux qui ont le pouvoir de l'Exécutif tant au niveau provincial que national trouvent solution sans aucune condition à la situation qui se passe dans la commune de Lubunga depuis prêt de 6 mois, les deux communautés vivent dans des conflits aigus, nos frères et soeurs, enfants meurent cruellement devant l’impuissance totale des services censés sécuriser la population ainsi que leurs biens", souligne pour sa part Dolly Kato Éric, candidat député national dans la ville de Kisangani.
À lui d'ajouter :
"Gérer c'est prévoir et la bonne gestion doit être axée sur le résultat. Voir le sang coulé chaque jour, ça nous fait peur et nous sommes très indignés,'".
"Néanmoins, sans procrastiner, nous avons besoin immédiatement des autorités du pays pour que la paix durable règne à Lubunga et de l'implication de deux parties en conflit à cette situation qui veut élire domicile à Kisangani, la ville pourtant reconnue hospitalière et calme depuis plusieurs décennies", a-t-il poursuivi.
Dolly kato chute:
"Je suis Lubunga !
Je réclame la paix entre les communautés Mbole et Lengola !
Je mets en garde les commanditaires de ces actes cruels!"
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