Lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, les États-Unis l'un des membres ont demandé aux autorités Rwandaises de retirer ses forces du territoire congolais et de retirer immédiatement ses systèmes de missiles sol-air, soupçonnés d'avoir ciblé délibérément les moyens aériens de la MONUSCO (Mission de l'ONU en RDC).
Les États-Unis ont également condamné la collaboration entre certaines forces armées congolaises et des groupes armés sanctionnés par lui et les Nations unies, notamment les FDLR. Ils ont appelé également la RDC à cesser immédiatement de soutenir les FDLR et à mettre fin à toute coordination avec ces groupes. Les FDLR sont considérés par Kigali comme une menace pour la sécurité du Rwanda.
Dans sa réponse au Rwanda lors de la réunion, l'ambassadeur Zénon Mukongo de la RDC a réfuté les prétentions du Rwanda et a souligné qu'il n'avait pas le droit d'intervenir dans les problèmes ethniques congolais. Il a rappelé que la RDC est composée de plus de 400 tribus vivant en harmonie, contrairement au Rwanda où les tensions entre les Tutsi et les Hutu sont plus fréquentes. Il a affirmé que les problèmes des Tutsi congolais seront résolus par les Congolais eux-mêmes à l'intérieur du territoire congolais.
L'ambassadeur également souligné que le Rwanda envahissait le territoire de la RDC avec des armements, des troupes et des missiles, tout en prétendant avoir peur de la rhétorique. Il a demandé au Rwanda de retirer ses troupes de la RDC pour mettre fin à cette peur.
Enfin, ambassadeur a accusé le Rwanda de bloquer le Processus de Luanda, un processus de paix dans la région, en continuant à armer le M23. Il a affirmé aussi que le Rwanda était présent en RDC pour exploiter les richesses et les minerais stratégiques du pays.
Franck YENGA
