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Lualaba/ Élection de Gouverneur : après deux mandats successifs Fifi Masuka frappée d'inéligibilité



La province du Lualaba a besoin des élections pour se doter d’une nouvelle équipe dirigeante après la démission du gouverneur Richard Muyej, le 10 janvier 2023. Élu en 2016 pour le premier mandat de 5 ans, puis en 2019 pour le second mandat, le désormais ancien gouverneur était intimement lié dans un ticket avec son vice-gouverneur Fifi Masuka.

« Étant donné que le ticket Muyej-Masuka élu en 2016 a déjà obtenu le renouvellement de son mandat en 2019, la conséquence juridique est que l’un ou l’autre ne peut plus se représenter pour un deuxième renouvellement. Sinon, ce serait une violation flagrante de la Constitution et de la loi organique sur la libre administration des provinces », ont expliqué certains experts de la territoriale.

S’appuyant sur les dispositions de l’article 198 de la Constitution reprises par l’article 23 de la loi n°08/012 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces, ils soulignent que le gouverneur et le vice-gouverneur sont intimement liés. C’est pourquoi l’on parle même d’un ticket.

A la lumière de ces dispositions légales, il est clair que la candidature de celle où de celui qui a déjà bénéficié du renouvellement de son mandat à la tête de la province du Lualaba sera d’office rejetée, en l’occurrence de celle de Fifi Masuka.
« Les mêmes dispositions légales, expliquent l’intelligibilité du ticket Richard Muyej-Fifi Masuka car, le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l’Assemblée provinciale. 

Comme on peut le constater, les dispositions de la Constitution contenues dans l’article 198 et reprises dans la loi sur la libre administration des provinces empêchement le gouverneur démissionnaire et son vice-gouverneur qui assurait l’intérim à la tête de la province, de se représenter devant les députés provinciaux pour chercher le troisième mandat étant donné qu’ils ont renouvelé leur mandat depuis 2019 », ont martelé les mêmes experts.

Somme toute, les Lualabais s’attendent toujours à l’organisation des élections pour avoir leurs nouveaux dirigeants. Les dispositions légales sus-évoquées sont claires à respecter pour l’émergence d’un véritable État de droit devenu le cheval de bataille du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.

Rédaction.

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