Pourtant, les organisateurs ont saisi à travers une lettre d'information l'autorité urbaine pour solliciter la sécurisation de cette manifestation.
La marche est partie de l'institut du Bâtiment et des travaux publics (IBTP) en lieu et place du rond-point Makayabo miné par des éléments de la police. Elle a été dispersée au niveau de l'espace 3000, où la police a fait usage des gaz lacrymogènes.
Au cours de cette opération, 15 activistes pro-démocratie ont été tabassés puis interpellés. Il s'agit de:
Gentil Sefu Byamungu, Zacharie kingombe, JEDIDIA MABELA, Bienvenu Lisala, Éric Yaufa, Christian kambi, Djamba Fiston, Daniel Kabeya, Bushiri Sénior, Jean Namuzinda, Kalala Alain, Lukelwa Jean et Ilengi Ndembe. Ils sont détenus au commandement ville de la PNC.
Cette intervention musclée de la PNC censée sécuriser les boyomais avec leurs biens, suscite une pluie des condamnations de la part des acteurs politiques et de la société civile.
Elle se fait dans un contexte où la population de Kisangani est confrontée à la montée de l'insécurité, caractérisée par de vol à mains armées et extorsion. Comment la police est-elle efficace pour disperser une marche des jeunes qui réclament la sécurité un droit garanti par la constitution, et inefficace pour arrêter les auteurs de cette insécurité dénoncée par les manifestants ? S'interrogent beaucoup de gens.
Pour l'instant, les manifestants interpellés sont encore détenus dans le cachot de la PNC commandement ville.
Rédaction.
