Absente du gouvernement de Judith Suminwa Tuluka et du bureau de l'assemblée nationale, la province du Maniema vient d'être de nouveau écartée du bureau du sénat.
Trois de ses quatre sénateurs ayant postulé aux postes de la présidence, de rapporteur et de la questure adjointe, sont catégoriquement refusés et leurs candidatures rejetées par l'autorité Morale de l'union sacrée , qui a désigné vendredi 9 août dans la soirée, les six candidats uniques aux postes du bureau définitif de la chambre haute du parlement revenant à sa famille politique.
Le 5e président de la RDC, serait-il entrain de punir sévèrement la province du Maniema ?
Malgré la présence de nombreux fils et filles du Maniema dans les partis politiques membres de l'union sacrée de la nation, et leur soutien indéfectible au chef de l'État comme leur accompagnement à sa vision politique, aucun d'eux n'inspire confiance au fils du sphinx de Limeté. Tous sont éloignés des cercles où se prennent les grandes décisions de la nation.
Tout ceci arrive alors que, le chef de l'État a, à la suite des mécontentements exprimés par les Maniemiens absents du gouvernement Suminwa, promis de corriger cette erreur afin de faire participer la province à la gestion du pays. Curieusement, il vient d'enfoncer le clou.
Sur terrain, la situation de la province est catastrophique. L'entité est complètement abandonnée par le pouvoir central depuis l'arrivée aux affaires de l'actuel président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui pourtant prône l'unité nationale.
Toutes les routes d'intérêt national sont dans un état de délabrement très avancé, les problèmes d'électricité, de l'eau, chômage des jeunes n'en parlons pas. Bref la souffrante population du Maniema est ignorée par les gestionnaires de la nation pour une raison qu'elle ignore.
Rédaction.