Certains taximans motards de Kisangani expriment leur mécontentement face à ce qu'ils qualifient de tracasserie policière excessive, en particulier durant les heures nocturnes.
Depuis une semaine, les conducteurs de motos-taxis rapportent des arrestations arbitraires par des policiers patrouilleurs à partir de 19 heures, accompagnées de demandes d'amendes jugées illégales.
Selon plusieurs témoignages recueillis par la Clocheducongo, les motards sont souvent arrêtés pour mauvais stationnement et les agents de police exigeraient des paiements immédiats des amandes allant de 50 à 100 mille francscongolais avant de libérer la moto. "Nous sommes constamment harcelés. Chaque soir, dès que l'horloge sonne 19 heures, il devient presque impossible de circuler sans être arrêté par la police de patrouille, alors que leurs autorités avaient fixé la limite de circulation des taxis motos à 00 heure 30'", déclare un motard, visiblement frustré par la situation.
Les taximans motards, qui constituent un moyen de transport essentiel pour de nombreux habitants de Kisangani, affirment que cette pratique nuit non seulement à leur activité, mais aussi à la sécurité des usagers. "Nous avons des clients à transporter, et ces contrôles incessants nous mettent en danger. Nous ne pouvons pas travailler dans ces conditions", ajoute un autre motard.
Les conducteurs de motos-taxis demandent aux autorités policières de mettre fin à cette situation qu'ils jugent injuste. Ils appellent à une meilleure régulation des activités policières, notamment en ce qui concerne les contrôles nocturnes. "Nous ne sommes pas contre le travail de la police de patrouille, mais nous voulons que cela se fasse dans le respect de nos droits. Nous demandons aux autorités de prendre des mesures pour mettre un terme à cette tracasserie", plaident les taximans motards.
Les motards espèrent que leur appel sera entendu et que des solutions seront rapidement mises en place pour garantir un environnement de travail plus serein et respectueux des droits de chacun.
En attendant, ils continuent de faire face à cette situation difficile, espérant que leur voix sera entendue et que des mesures concrètes seront prises pour mettre fin à cette tracasserie policière nocturne.
Rédaction