Les avocats de Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ont répondu à une invitation du parquet près la cour d'appel de Kinshasa/Gombe, ce vendredi 22 octobre. Cette démarche, selon leurs déclarations, s’inscrit dans leur "obligation de faire valoir la vérité et de préserver les intérêts" de leur client.
Cette invitation fait suite à une plainte déposée par Denis Kadima contre un ancien conseiller de la CENI. Cependant, ses avocats ont exprimé leur surprise en découvrant, via les réseaux sociaux, qu'une autre plainte aurait été portée contre leur client près la Cour de cassation, pour des faits qualifiés d'« inimaginables ». Ils soulignent qu'à ce jour, aucune convocation officielle n’a été adressée à M. Kadima.
Les conseils de M. Kadima dénoncent une campagne de dénigrement orchestrée par des « bureaux politiques » et des « réseaux mafieux », visant à « intimider » leur client et à « perturber l'exercice de ses fonctions ». Ils qualifient ces accusations de « fallacieuses », affirmant qu'elles cherchent à détourner l’attention des progrès réalisés sous la direction de Denis Kadima, notamment en matière d'égalité des genres et de participation des femmes au processus électoral.
Les avocats affirment que Kadima reste "pleinement déterminé" à poursuivre sa mission au service de l'électorat congolais. Ils demandent à la justice de faire la lumière sur ces accusations et d'agir contre leurs auteurs. Ils lancent également un appel aux médias et à l'opinion publique pour éviter la diffusion d'informations erronées et pour préserver la dignité des personnes injustement accusées.
Franck YENGA