Acteurs politiques de l'union sacrée de la nation et de l'opposition comme ceux de la société civile entrechoquent leurs idées sur cette question ultrasensible.
Parmi les acteurs politiques qui livrent leurs points de vue figure maître Janvier Folo.
Ce jeune leader de la province de la Tshopo, constate une terrible flatterie de politiciens sur cette question de la révision constitutionnelle et l'intangibilité de l'article 220 de la constitution de la RDC. Cela est un danger pour la nation dit-il.
Voici ci-dessous son analyse :
"La question de la révision constitutionnelle est très capitale pour l'avenir de la nation.
Dans tous les pays du monde, cette question n'a pas de couleur politique. C'est une question nationale.
Aujourd'hui au pays, il s'avère une discussion sur la nécessité de réaliser une révision constitutionnelle pour régler certaines questions relevant de la vie nationale et corriger certaines failles et barrer la route aux démagogues politiciens d'après certains analystes et politiciens du pouvoir.
Pourquoi cette question pose problème en RDC ?
La réponse serait que, les démagogues politiciens congolais politisent cette question.
1. Certains parlent du blocage au niveau de la gestion de la chose publique et que cette constitution bloquerait certaines actions du président de la république ou du Gouvernement central
2. Les autres pensent que, la révision de la constitution pour l'instant c'est pour aider le chef de l'État SEM FÉLIX TSHISEKEDI à briguer un troisième mandat et de s'éterniser au pouvoir, une hypothèse qui n'est pas à négliger.
Dans le premier cas, ces sont des flatteurs et démagogues politiciens qui bénéficient des avantages du pouvoir et pensent que la question peut être résolu par une simple déclaration. Or, plusieurs pays africains ont connu des changements de régimes juste pour cette question, la RDC fait parti. Vous devez dire la vérité au président de la république.
En ce moment ici, ils seraient mieux surtout à ceux qui gouvernent de rester concentrer sur les axes du président de la république, de pousser les ministres de travailler pour que la population sente réellement cette grande volonté du président et la dite question serait résolue sans problème. Les discours risquent de se croiser.
Dans le deuxième cas, ces sont ceux qui souhaitent remplacer le régime et ils sont près a nier le bien fondé de cette initiative pour discréditer le processus. Or, une fois au pouvoir ils seraient toujours confrontés à cette situation.
Nous devons depolitiser cette question de la révision constitutionnelle et dire la vérité à la population sur l'opportunité ou l'inopportunité de cette question".
Rédaction.
