Selon Madropia Patrick Valancio, ministre provincial des Finances et porte-parole intérimaire du Gouvernement, un rapport détaillé présenté par la ministre provinciale de la Santé, des Affaires sociales et humanitaires, Mangaza Masudi Nono Binti, révèle un bilan tragique : sept morts, vingt-cinq blessés et des dégâts matériels considérables.
Entre le 31 décembre 2024 et le 3 janvier 2025, les violences entre les villages de Bolembe et Yalomboka ont entraîné l’incendie de 256 maisons et 35 paillotes, laissant des centaines de familles sans abri. Les enfants, privés de fournitures scolaires et de vêtements, sont parmi les plus touchés, aggravant encore la détresse des populations.
Face à cette urgence, le Conseil des ministres a décidé d’organiser une mission mixte, composée du ministère provincial des Affaires humanitaires, la Division provinciale des Affaires humanitaires et la Division provinciale de la Santé. Cette mission aura pour objectif de fournir une assistance d’urgence aux sinistrés, en distribuant les premiers kits de secours et en mobilisant les partenaires humanitaires pour un grand soutien.
Les tensions entre les deux communautés auraient été déclenchées par une rumeur impliquant les gardes du chef de groupement Bokala ya Yalomboka, accusés d’avoir violemment agressé un jeune du village Bolembe. Ce différend, mal géré, a rapidement dégénéré en affrontements violents, plongeant cette partie de Yahuma dans une crise humanitaire sans précédent.
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