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Haut-Uele : La restructuration de l'assemblée provinciale, saluée par le député Bismick Boele

À l’issue de la séance plénière tenue ce vendredi 25 avril 2025 à l’Assemblée provinciale du Haut-Uele, le député provincial élu du territoire de Watsa, Bismick Boele, s’est félicité des efforts déployés par le bureau de l’organe délibérant pour restructurer l'organe délibérant après avoir comblé les postes laissés vacants après la nomination de certains députés au sein du gouvernement provincial.

« Je suis très satisfait et je félicite le bureau pour avoir restructuré la représentation du peuple après que les posteq vides soient comblés  conformément au règlement intérieur, notamment ses articles 53 à 57. Les suppléants ont été validés et intégrent  dans les commissions permanentes et groupes parlementaires selon leurs compétences », a-t-il déclaré à la presse.

Durant cette session de mars, à dominante législative, le député de Watsa a également insisté sur l’importance de doter l’Assemblée des moyens nécessaires pour assurer pleinement ses missions de contrôle parlementaire et de production des édits. Il a souligné l’urgence de permettre aux élus de descendre sur terrain afin d’évaluer l’application de l’édit budgétaire 2025, en termes de mobilisation des recettes et de gestion des dépenses au niveau provincial.

S’exprimant également sur la recrudescence des incidents sécuritaires dans sa circonscription, le député provincial Boele a reconnu les efforts fournis par les services de sécurité, en particulier à Moku, où plusieurs individus en possession d’armes à feu ont récemment été interpellés.
« Nous saluons le travail remarquable de la Police nationale congolaise et des autres services. Mais il faut que la population collabore davantage. La sécurité est une responsabilité partagée : ces fauteurs de troubles vivent souvent au milieu de nous. Il est donc essentiel de dénoncer tout comportement suspect », a-t-il martelé.

Il a par ailleurs tiré la sonnette d’alarme sur l’instabilité securitaire grandissante dans la province, faisant référence à des cas de rébellion :
« Le Haut-Uele est actuellement sous haute surveillance. L’un de nos fils a malheureusement pris les armes contre la République. Comme disait feu le général Mayele : quand l’insécurité persiste, c’est parfois parce que ceux qui sont censés la combattre en sont complices. Il est inacceptable que des armes circulent entre les mains de civils. Nous condamnons fermement cette situation et appelons à des changements profonds, y compris au sein du commandement sécuritaire. »

L’élu de Watsa conclut en renouvelant son engagement à œuvrer pour la paix, le développement et la bonne gouvernance dans sa province.

Generose AMISI

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