Le décès brutal du brigadier de la Police de Circulation Routière, Fiston KABEYA SENDA, suscite une vague d’indignation à travers le pays. Victime d’une agression violente perpétrée par l’escorte de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, il a perdu la vie après avoir tenté de faire respecter le code de la route face à un cortège roulant à contresens.
Ce drame, qui met en lumière les abus de pouvoir et l’impunité dont bénéficient certains hauts responsables, a provoqué une réaction immédiate de l’ONG Action pour la Justice et la Défense des Droits Humains (AJDDH).
Dans un communiqué officiel publié ce jeudi 3 avril et signé par JEDIDIA MABELA directeur exécutif, cette organisation condamne fermement cet acte et exige que justice soit rendue.
L’opinion publique s’insurge contre la réponse jugée insuffisante des autorités sur ce dossier. La Primature s’est limitée à un simple communiqué, tandis que le Ministre de la Justice a annoncé des poursuites en flagrance sans détailler les circonstances exactes du drame.
Pour l’AJDDH, cette réaction minimaliste ressemble davantage à une tentative de dédouanement qu’à une véritable volonté de justice.
Face à cette situation, l’AJDDH formule plusieurs demandes essentielles :
Établir les responsabilités : Le gouvernement doit identifier et sanctionner les personnalités impliquées dans cet incident et prendre en charge la famille du brigadier décédé.
Poursuites judiciaires rigoureuses : Aucun favoritisme ne doit être accordé aux auteurs et commanditaires de cet acte criminel, qui doivent être traduits en justice sans complaisance.
Respect strict du code de la route par les officiels : Cet incident rappelle la nécessité pour les membres du gouvernement et les escortes officielles de se conformer aux règles de circulation pour éviter de tels abus à l’avenir.
L’AJDDH exprime sa solidarité avec la famille de Fiston KABEYA ainsi qu’avec l’ensemble des agents de la Police de Circulation Routière. Travaillant déjà dans des conditions difficiles, ces derniers sont désormais confrontés à une menace supplémentaire : la violence exercée par ceux qui devraient garantir leur sécurité s'indigne cette ONG de défense des droits humains.
Rédaction.