Selon Denis Dupa Omonelay inspecteur des droits de l’homme et coordonnateur territorial du BIDH à Banalia , le capitaine Makita aurait ouvert le feu sur un civil préalablement interpellé par l’auditorat militaire.
Par la suite, il aurait mobilisé un groupe de jeunes pour s’opposer à l’équipe de l’auditorat venue procéder à son arrestation, invoquant un prétendu soutien populaire pour entraver l’action de la justice.
« Le capitaine Makita a instrumentalisé certains jeunes pour empêcher son interpellation, sous prétexte que la population ne veut pas de son arrestation », déplore le BIDH à la Clocheducongo, dans une dénonciation faite ce mercredi 18 juin 2025.
L’affrontement qui s’en est suivi, ponctué par des tirs pendant près de deux heures, a semé la panique à Mangi et contraint les agents de l’auditorat à se replier sans exécuter leur mission.
Le BIDH condamne ces actes qu’il considère comme une atteinte grave à l’état de droit et appelle à une action judiciaire ferme contre le capitaine mis en cause. « On ne peut pas être agent de l’ordre et semer la désolation. La force doit rester à la loi », rappelle Denis Dupa Omonelay, qui affirme maintenir sa confiance en la justice congolaise.
Le BIDH sollicite l’implication personnelle du gouverneur de province, Paulin Lendongolia, afin que la victime puisse retrouver ses droits et que le capitaine Makita réponde de ses actes devant les juridictions compétentes.
L'organisation annonce également son intention de saisir, si nécessaire, la Haute Cour militaire, même « dans cent ans s’il le faut ».
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