S’inspirant des initiatives découvertes lors de cette conférence, René Eyaka a invité la jeunesse à transformer les défis écologiques en opportunités économiques.
Il a présenté un projet innovant : la création d’une entreprise capable de recycler les déchets plastiques en produits utiles tels que des poubelles publiques, des chaises fabriquées à partir de bouteilles usagées et d’autres articles.
« Ce projet a une double vocation : protéger notre environnement de la pollution et stimuler la créativité, véritable moteur de l’entrepreneuriat », a-t-il expliqué devant un parterre de jeunes leaders venus des différentes structures de la province.
Dans la foulée, René Eyaka a annoncé avoir déjà briefé plusieurs représentants de groupes de jeunes, leur demandant de relayer ce message à leurs bases respectives. Il a également exprimé son intention d’approcher les partenaires publics et privés pour concrétiser cette initiative et en faire un projet pilote dans le Haut-Uele.
La réunion a également été l’occasion de réfléchir sur la portée symbolique de deux dates importantes pour la jeunesse congolaise : le 2 août, journée nationale de commémoration du génocide pour des gains économiques (GENOCOST), et le 12 août, Journée internationale de la jeunesse. Les participants ont convenu de mobiliser ces moments pour véhiculer un message de renaissance et de responsabilité au sein de la jeunesse du Haut-Uele.
René Eyaka a conclu son allocution en appelant à la cohésion :
« Ensemble, nous pouvons faire quelque chose. La politique de la chaise vide ne bâtit pas des murs solides. Unissons-nous pour l’avenir de notre province, car ceux qui ont pris part à cette rencontre repartent enrichis d’un savoir en plus. »
Génèrose Amisi
