Les investigations de Justicia ASBL montrent que pendant cette période, les 2 500 prisonniers ont dû utiliser l'eau stagnante des tranchées pour leurs besoins quotidiens. Le petit forage disponible ne pouvait ravitailler que moins de 10% de la population carcérale, créant des conditions sanitaires désastreuses.
Selon le communiqué, l'administration pénitentiaire n'a pas pu fournir les médicaments nécessaires pour faire face aux maladies hydriques qui se sont déclarées. D'après Justicia ASBL, cette carence médicale aurait considérablement aggravé la situation, transformant une pénurie d'eau en catastrophe humanitaire.
Face à cette urgence, Justicia ASBL appelle les autorités nationales et provinciales à une action immédiate. L'organisation recommande en priorité la fourniture de produits pharmaceutiques pour traiter les malades et prévenir de nouveaux décès.
Pour une solution durable, Justicia ASBL propose des mesures concrètes : la construction de nouveaux forages d'eau et l'installation de bornes fontaines alimentées par des systèmes autonomes. Ces infrastructures permettraient d'éviter le renouvellement de telles tragédies.
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