Un avion de type Antonov 2, immatriculé 9S-GZP, s’est écrasé le samedi 16 août à proximité du point kilométrique 34, sur l’axe Kisangani-Ituri de la Route Nationale n°4, à environ 34 kilomètres de la ville de Kisangani. L’appareil avait décollé de Lubutu, dans la province du Maniema.
Dans un rapport préliminaire rendu public, la Régie des voies aériennes (RVA) a annoncé un premier bilan officiel d’un mort et d’un survivant.
Selon le commandant de l’aéroport international de Kisangani-BGK, Godard Wamba Makola, les équipes de secours dépêchées sur place ont trouvé l’avion «complètement calciné ».
Les recherches ont permis de découvrir un passager vivant et un corps sans vie, identifié comme celui d’un inspecteur de l’Aviation civile (AAC).
Les opérations de secours ont mobilisé les sapeurs-pompiers, la police aéroportuaire, la Garde républicaine ainsi que la Police nationale congolaise. Le ministre provincial des Transports et Voies de communication, Ghislain Mogenya Baraka, s’est également rendu sur le site en compagnie du commandant de l’aéroport afin de constater les dégâts et suivre les interventions.
D’après les premières informations, le pilote avait pris contact tôt le matin avec la tour de contrôle de Kisangani pour s’informer des conditions météorologiques. La visibilité était quasi nulle en raison d’un épais brouillard.
Malgré les avertissements, l’appareil aurait décollé de Lubutu après avoir attendu l’embarquement d’un officier supérieur des FARDC.
Une décision qui soulève déjà des interrogations sur les circonstances exactes de l’autorisation du vol.
L’accident a été signalé à la tour de contrôle vers 11h05, heure locale, par les services militaires.
Si la RVA maintient pour l’instant son bilan officiel d’un mort et d’un survivant, d’autres sources évoquent un nombre plus élevé de victimes, allant jusqu’à six décès présumés. Cette divergence alimente un climat d’incertitude quant au nombre exact de personnes présentes à bord de l’appareil.
Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes précises du crash. Les investigations devront établir si le drame est lié aux mauvaises conditions météorologiques, à une éventuelle erreur de pilotage ou à une défaillance technique de l’appareil.
Rédaction.
