Dans son entretien avec la presse, le professeur Lifoli a chaleureusement salué la reconduction de la professeure docteure Marie-Thérèse Sombo à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire, désormais élargi à la Recherche scientifique.
Selon lui, cette reconduction traduit la volonté d’éviter toute instabilité dans le secteur. « Changer de ministre à ce stade de l’année académique aurait entraîné des bouleversements majeurs, notamment avec le remplacement probable des comités de gestion », a-t-il expliqué, soulignant que l’année académique touche à sa fin et que les réformes engagées nécessitent une continuité.
Parmi ces réformes, il cite l’adaptation et l’amélioration du système Licence-Master-Doctorat (LMD), chantier que Mme Sombo conduit depuis avec professionnalisme. « Remplacer la ministre maintenant aurait obligé son successeur à repartir de zéro, ce qui aurait freiné les avancées déjà enregistrées », a-t-il insisté.
Le professeur Lifoli a également mis en avant l’engagement de la ministre à mobiliser la communauté universitaire et les partenaires autour des enjeux nationaux, notamment la contribution scientifique à la recherche de solutions à la crise sécuritaire dans l’Est. Il rappelle en particulier un grand atelier organisé à Kinshasa, réunissant plus de 2 000 participants : Enseignants, Etudiants et Chercheurs pour réfléchir aux réponses que le monde académique peut apporter face à la guerre.
Pour lui, la fusion des portefeuilles de l’ESU et de la Recherche scientifique confiée à Mme Sombo illustre la confiance du Chef de l’État dans ses compétences et sa capacité à mener de front deux ministères stratégiques. « Si le Président ne l’avait pas jugée compétente et dotée d’une forte personnalité, il ne lui aurait pas confié des responsabilités aussi importantes », conclut-il.
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