Ces jeunes, soucieux du développement de leur municipalité, ont tenu à s’informer sur le sort réservé aux routes de Mangobo dans le cadre du vaste programme de modernisation de la voirie urbaine de Kisangani, financé exclusivement par le gouvernement central.
Leur démarche intervient dans un contexte marqué par la circulation de rumeurs affirmant que cette commune ne serait pas prise en compte dans ce programme.
Très touché par cette initiative, le chef d’antenne du BCeCo Tshopo a tenu à rassurer ses hôtes. Il a expliqué que le plan de réhabilitation et de modernisation, qui comprend l’asphaltage et l’installation de l’éclairage public, concerne toutes les communes de Kisangani, y compris Mangobo.
À l’appui de ses propos, il leur a présenté les documents officiels indiquant les axes routiers ciblés ainsi que les études en cours, avant de confirmer que les travaux débuteront très bientôt.
S’exprimant au nom de la délégation, Jean Robert Mabele Bayaka, président de l’association « États-Unis de Mangobo », a expliqué le sens de leur démarche :
« Nous avons voulu lever le doute, car des rumeurs circulaient sur l’exclusion de notre commune. Après échanges avec le chef d’antenne du BCeCo, nous avons obtenu des explications claires et vu les notes techniques concernant les routes de Mangobo. Nous avons trouvé un véritable soulagement. »
Il a également salué l’engagement du chef de l’État à améliorer l’image de Kisangani, ainsi que la détermination du ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, « qui applique à la lettre la vision présidentielle dans sa province natale en décaissant les fonds nécessaires à la matérialisation des projets routiers ».
Les jeunes leaders de Mangobo se sont engagés à relayer cette information auprès de la population afin d’apaiser les inquiétudes et à mobiliser la base autour de la patience et de la vigilance. « Dans quelques jours, Mangobo portera une nouvelle robe », a conclu Jean Robert Mabele, exprimant l’espoir de voir le chantier s’ouvrir très prochainement.
Rédaction.
