La Coordination provinciale de l’Environnement et Développement durable de la Tshopo vient d'être frappée pour la unième fois par le vent de calomnie. Ce mercredi 20 août 2025, une quinzaine d’agents de ce service public ont organisé une honteuse marche contre leur chef, et ils ont déposé un mémorandum auprès du gouverneur de province.
Dans ce document, ils accusent le coordonnateur provincial, Félicien Malu Lisambola, de gestion opaque, de clientélisme dans les promotions, de détournement de fonds et de mauvaise collaboration avec ses collaborateurs.
Ces accusations sont rejetées en bloc par l’intéressé, qui parle d’une tentative de déstabilisation orchestrée par « un petit groupe de brebis galeuses».
Dans une interview exclusive accordée à La Cloche du Congo ce jeudi 21 août, Félicien Malu Lisambola a rappelé que sur les 1 822 agents que compte la coordination provinciale, seuls 15 se sont manifestés contre lui, alors que « la majorité reconnaît et soutient la gestion transparente du service ».
Le coordonnateur provincial souligne que ce n’est pas la première fois que certains agents s’en prennent à lui. « En 2023 déjà, ils avaient tenté de me pousser à la porte, mais j’avais été réhabilité par les autorités compétentes », rappelle-t-il.
Selon lui, plusieurs de ces contestataires trainent eux-mêmes « de lourds dossiers » : certains ont été suspendus par l’autorité urbaine pour détournement de taxes environnementales, d’autres sont des agents connus pour absentéisme ou refus de se conformer aux règles de travail et d'autres encore sont même poursuivis et condamnés par la justice pour détournement des déniers publics.
« La justice doit faire son travail »
Pour Malu Lisambola, les accusations formulées dans le mémorandum relèvent de la « calomnie et de l’imputation dommageable » :
« Même si vous pensez que quelqu’un a volé, vous n’avez pas le droit de l’injurier publiquement. C’est à la justice d’établir la vérité et de sanctionner. Moi, je suis prêt à répondre devant toutes les commissions possibles, car ma gestion est saine et transparente. »
Il appelle ainsi les autorités à diligenter une enquête indépendante afin de mettre fin à ce qu’il qualifie de « campagne de chantage » menée par une minorité.
Malgré cette fronde, la majorité du personnel de la coordination provinciale dit rester fidèle au coordonnateur compétent Félicien Malu Lisambola, saluant son engagement à redresser le service et à défendre les intérêts de la province de la Tshopo.
Rédaction.
