Le ministre provincial des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), l’ingénieur Héritier Likaka Balombo, a réuni ce jeudi 21 Août, dans la grande salle de son ministère, les responsables des services publics intervenant dans le secteur routier, les entreprises adjudicataires des projets financés par le gouvernement central et provincial, ainsi que les bureaux de contrôle technique.
Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du suivi des projets routiers en cours dans la province de la Tshopo, avait pour objectif principal de rappeler aux parties prenantes les lois de la République qui régissent le secteur des infrastructures.
Le ministre a insisté sur le fait que ces textes sont opposables à toutes les entreprises, et que nul ne peut se prévaloir de l’ignorance de la loi.
« Cette réunion était très importante pour rappeler aux services étatiques et aux entreprises que notre province bénéficie de l’appui du gouvernement central, dans la vision du Chef de l’État son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Avec la célérité des actions du ministre national des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, et sous le leadership de notre gouverneur de province, nous devons travailler dans la rigueur et la transparence. Les normes et les lois en matière d’infrastructures doivent être respectées. Des sanctions sont prévues pour ceux qui s’y soustraient », a déclaré le ministre Likaka Balombo devant la presse.
Le ministre a rappelé notamment l’obligation pour toutes les entreprises de soumettre les matériaux de construction et les différentes couches des routes en cours de réhabilitation et modernisation aux essais de laboratoire.
En cas de non-conformité, la loi prévoit des pénalités équivalentes à 5 % du coût total des matériaux concernés, reversées au Trésor public.
Par exemple :
si les matériaux d’un projet routier coûtent 100 000 dollars, l’entreprise en infraction devra payer 5% de ce montant ;
si la couche de fondation estimée à 500 000 dollars ne respecte pas les normes, la pénalité s’élèvera à 5% également.
Cette mise au point du ministre provincial des ITPR a été largement appréciée par les services techniques et les entreprises présentes, qui ont reconnu la nécessité d’un cadre clair, ferme et équitable pour assurer la qualité et la durabilité des infrastructures dans la Tshopo.
Avec cette démarche, le ministre Likaka Balombo confirme sa volonté de renforcer la gouvernance dans le secteur routier et de garantir que chaque projet financé par l’État profite réellement à la population.
Rédaction.
