À la barre, ce haut cadre de l’administration judiciaire a affirmé avoir personnellement visité à deux reprises le site destiné à accueillir la future prison moderne de Kisangani. « J’ai visité le terrain avec des ingénieurs à deux reprises », a-t-il déclaré. Il a précisé que ce site se trouve à environ 11 kilomètres du centre-ville, sur la route de l’aéroport de Bangboka, à la rive droite du fleuve Congo.
Cette déclaration apporte un élément de preuve crucial dans une affaire qui suscite un vif intérêt au sein de l’opinion. La justice cherche à établir les responsabilités dans la gestion du projet, initialement présenté comme un jalon important dans la réforme du système carcéral congolais.
Pour mémoire, Constant Mutamba est poursuivi pour détournement présumé de fonds publics alloués à la construction de cette infrastructure pénitentiaire, qui reste à ce jour inexistante malgré les ressources mobilisées.
Ce procès très médiatisé continue de relancer le débat sur la transparence dans la conduite des projets publics en République démocratique du Congo.
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