De Bangboka jusqu’à sa résidence, l’élu de Kisangani a bénéficié d’une ovation particulière de la part des taximens motards indépendants, un groupe qu’il soutient régulièrement dans l’amélioration de leur métier et autres couches de populations de Kisangani. Cris de joie, chants, danses et cortèges improvisés ont marqué le retour de celui que beaucoup considèrent comme un élu proche de sa base et à l’écoute des aspirations populaires.
Depuis sa résidence, le professeur Patrick Matata s’est confié à la presse sur les raisons de sa présence dans sa ville, à quelques jours de la clôture des vacances parlementaires :
« Kisangani, c’est chez nous. Nous y venons régulièrement, à temps et à contretemps, chaque fois que les circonstances l’exigent. Durant les vacances parlementaires, il est de notre devoir d’être proches de notre base pour recueillir les désidératas de la population et rendre compte des actions que nous menons à Kinshasa. »
Il a également rappelé avoir conduit une mission de contrôle parlementaire dans plusieurs provinces, avant de revenir partager ces derniers instants avec les habitants de son fief, avant la reprise de la session parlementaire prévue le 15 septembre.
Le retour du député Patrick Matata intervient dans un contexte où Kisangani fait face à une recrudescence de la criminalité armée, marquée par de nombreux cas de braquages meurtriers. Le représentant du peuple n’a pas manqué d’exprimer sa compassion :
« Je présente mes condoléances les plus attristées à toutes les familles qui ont perdu un être cher et j’exprime ma profonde compassion à toutes les victimes de cette vague de criminalité. »
Abordant l’opération Ndobo, récemment lancée à Kisangani par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Patrick Matata a salué cette initiative tout en appelant à son renforcement pour plus d’efficacité :
« Kisangani est une ville paisible et hospitalière. Nous avons besoin de sécurité pour y maintenir la cohésion. J’appelle donc la population à collaborer avec les services de sécurité et à dénoncer tout comportement suspect. Ensemble, nous pouvons lutter contre l’insécurité. »
Rédaction.
