À Kisangani, la Commission nationale de prévention routière (CNPR), direction provinciale de la Tshopo, a démarré ce mardi 23 septembre 2025 le programme de recyclage des motocyclistes déjà identifiés.
La formation se tient dans la salle de la cathédrale Notre-Dame du Saint Rosaire et regroupe deux groupes dont chacun a plus de 200 taximen-motards.
Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’exécution de l’arrêté provincial signé le 30 mai dernier par le gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga, qui rend obligatoire le recyclage pour tous les conducteurs d’engins motorisés et non motorisés de la province. L’objectif est de réduire les accidents de la circulation routière dans la Tshopo.
Pendant trois jours, les participants suivront des cours théoriques et pratiques, notamment sur le Code de la route, les innovations récentes, la déontologie et l’éthique, ainsi que la signalisation routière.
La pédagogie repose sur des supports variés, dont des projections d’images d’accidents, afin de sensibiliser les conducteurs aux conséquences de l’imprudence et du non-respect des règles. À la fin de la formation, chaque participant recevra un brevet de recyclage.
Le Directeur provincial de la CNPR/Tshopo, CT Jeansmin Ofuka Lokomba, qui a animé la première journée, a salué l’engagement du gouverneur et de son gouvernement. « La vision Tshopo-Mosala, mise en œuvre par le ministre provincial des Transports et Voies de Communication, Ghislain Mogenya Baraka, démontre la volonté politique de réduire les accidents et de responsabiliser les usagers de la route », a-t-il déclaré.
Interrogé par la presse, il a précisé que la formation est organisée par catégories de conducteurs afin de répondre aux besoins spécifiques : « Les motards, les chauffeurs de véhicules et même les conducteurs de charrettes sont tous concernés. C’est un processus graduel qui aboutira à la couverture de l’ensemble des usagers ».
Chaque constructeur de moto contribue à hauteur de 10 dollars pour bénéficier de ce recyclage.
Une participation jugée symbolique au regard de l’importance de la formation, qui vise à sauver des vies et à réduire significativement le taux d’accidents dans la province.
« Un conducteur non formé est un danger pour lui-même et pour les autres. C’est pourquoi nous invitons tous les usagers à s’impliquer massivement dans ce processus », a insisté le Directeur provincial.
Avec plus de 1 000 conducteurs déjà identifiés à Kisangani, la CNPR espère atteindre un taux de participation de 99 % dans les prochains mois.
Rédaction.