L’élu d’Isangi, déterminé à défendre les intérêts de sa base, a porté devant le ministre les plaintes de la société civile qui accuse le sous-proved d’abus et de pratiques contraires à la vision du Chef de l’État en matière d’éducation gratuite et de bonne gouvernance.
Selon des correspondances déjà adressées au ministre provincial par les Inspecteurs des Droits de l’Homme de Yangambi, Mamert Balangiyé est reproché de se livrer à des pratiques assimilées à la corruption, la tracasserie administrative et des comportements jugés immoraux.
Parmi les griefs retenus, la société civile cite notamment :
la perception illégale de 50.000 FC par école et 1.000 FC par élève pour la réhabilitation du bureau de la sous-division ;
l’exigence d’une participation financière des élèves à l’ENAFEP, en contradiction avec la gratuité de l’enseignement primaire prônée par le Président Félix Tshisekedi ;
la monnayisation des épreuves de dissertation avec un système de redistribution de fonds aux fonctionnaires et acteurs locaux ;
un manque notoire de collaboration avec ses agents et les chefs d’établissement.
Face à ces accusations, le député provincial Grâce Likaka a plaidé pour l’ouverture rapide d’une enquête du gouvernement provincial.
« J’ai demandé au ministre de mettre en place une commission qui devra descendre sur le terrain afin de vérifier la véracité de ces allégations. Le rapport de cette commission permettra au gouvernement provincial de prendre une décision juste et ferme pour sauver la situation », a déclaré l’élu d’Isangi.
En réponse, le ministre Masimango Simon Simon a rassuré l'élu d'Isangi de sa volonté de traiter ce dossier avec diligence. Le sous-proved incriminé est convoqué à Kisangani afin d'être entendu. Et en suite, une commission d’enquête devrait être mise sur pied dans les jours à venir pour établir les faits et proposer des mesures correctives. Rapporte l'honorable Grâce Likaka.
Satisfait de cet engagement, Grâce Likaka a affirmé qu’il restera mobilisé jusqu’à la résolution effective de ce dossier, qui cristallise depuis plusieurs mois la colère et l’inquiétude de la population d’Isangi II.
Rédaction.
