La pétition ayant entraîné la démission de certains membres du bureau de l’Assemblée nationale, dont son président Vital Kamerhe, continue de provoquer des réactions au sein de la classe politique et de la société civile.
Ce mardi 23 septembre 2025, le mouvement Dynamique des patriotes pour un Congo émergent (DPCE), connu sous le slogan « Patriotes jusqu’à la mort », a exprimé son indignation face à ce qu’il qualifie d’initiative « déconnectée des préoccupations réelles du peuple congolais ».
Dans une déclaration rendue publique par son initiateur, Maître Patrice Bakubi, la DPCE a estimé que cette pétition détourne l’attention des priorités du moment.
« À la veille de la session budgétaire, alors que les Congolais attendent des débats constructifs pour améliorer leurs conditions de vie, l’Assemblée nationale devrait se concentrer sur des urgences telles que la crise humanitaire à l’Est, l’insécurité liée aux ADF, la présence des milices Mobondo et Mbororo, la flambée du coût de la vie, les coupures d’électricité et d’eau, ou encore la dégradation des infrastructures », a dénoncé le mouvement.
Pour la DPCE, cette initiative traduit avant tout des calculs politiques et des intérêts partisans, au détriment de l’intérêt général.
Le mouvement a rappelé que la jeunesse congolaise demeure le socle d’un changement durable et a exhorté les élus nationaux à « faire preuve de responsabilité et à éviter une nouvelle crise institutionnelle ».
La déclaration s’est conclue par une interpellation directe :
« À qui profite réellement la pétition contre le bureau Kamerhe ? »
La DPCE appelle enfin les parlementaires à replacer le débat sur les véritables enjeux du pays, soulignant que les élections générales de 2028 se profilent déjà à l’horizon, dans moins de 30 mois.
Rédaction.