Cette session de trois jours s’inscrit dans l’exécution de l’arrêté provincial signé le 30 mai dernier par le gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga, rendant obligatoire le recyclage des conducteurs d’engins motorisés et non motorisés circulant dans la province.
Cette deuxième vague de formation s’est déroulée dans un climat particulier.
Certaines autorités de la ville de Kisangani, mal intentionnées, auraient tenté de manipuler les conducteurs de taxi-motos afin de les pousser à contester la décision provinciale.
La polémique a porté principalement sur la contribution financière exigée des participants, destinée à couvrir la prise en charge des instructeurs, l’acquisition du matériel didactique ainsi que l’impression des brevets de fin de formation.
Malgré ces résistances, le gouvernement provincial et la Police Nationale Congolaise (PNC) restent fermes : à l’issue du moratoire de trois mois accordé pour la formation facultative, tout conducteur circulant sans avoir suivi le recyclage s’expose à la saisie de son engin par la Police de Circulation Routière (PCR).
Cette initiative bénéficie du soutien de l’Assemblée provinciale de la Tshopo.
Lors de son discours d’ouverture de la session ordinaire de septembre 2025, prononcé le 30 septembre dernier, le président de l’Assemblée provinciale, le docteur Mateus Kanga Londimo, a salué cette opération.
Il a particulièrement exprimé sa satisfaction de voir les conducteurs de taxi-motos mieux équipés sur les voies publiques : casques de protection, gilets d’identification et chaussures de sécurité, qui renforcent leur sécurité et améliorent leur image. « Ils sont désormais beaux sur les routes », a-t-il déclaré avec enthousiasme, félicitant le gouvernement provincial pour les mesures prises dans le secteur des transports.
La clôture de cette deuxième vague marque une étape importante dans la mise en œuvre de la réforme du transport urbain dans la Tshopo.
Le recyclage obligatoire vise non seulement à améliorer la sécurité routière, mais aussi à professionnaliser les conducteurs de taxi-motos, devenus incontournables dans la mobilité urbaine de Kisangani.
Rédaction
