La Cloche du Congo | Le média qui vous permet de mieux comprendre l'actualité

La Cloche du Congo | Le média qui vous permet de mieux comprendre l'actualité

Tshopo – Deuxième vague de recyclage : la CNPR forme 300 taximen-motards, nouveaux ambassadeurs du Code de la route

Rédaction
0
La Commission nationale de prévention routière (CNPR), direction provinciale de la Tshopo, a bouclé ce jeudi 2 octobre la deuxième vague de formation destinée aux conducteurs des engins motorisés et non motorisés.

Pendant trois jours, 300 motocyclistes ont été recyclés sur le Code de la route, la sécurité routière et la déontologie professionnelle, malgré quelques résistances initiales observées chez certains conducteurs.

Selon le Directeur provincial de la CNPR/Tshopo, CT Jeansmin Ofuka Lokomba, cette initiative s’inscrit dans le cadre du recyclage obligatoire des conducteurs d’engins motorisés et non motorisés, tel que décidé par le gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga. L’objectif : faire respecter scrupuleusement le Code de la route et réduire sensiblement le nombre d’accidents, en constante augmentation dans la province.

« Bien qu’il y ait eu quelques frustrations au départ, les conducteurs qui ont réellement le souci de leur sécurité se sont présentés à la formation. Je vous rassure qu’après cette deuxième vague, la troisième sera encore plus importante », a-t-il déclaré à la presse.

Les nouveaux « ambassadeurs du Code de la route »

À l’issue de la session, les motocyclistes formés et brevetés ont été investis d’une mission : devenir des « ambassadeurs » et défenseurs du Code de la route au sein de la communauté.

« Même si l’effectif reste encore modeste par rapport à la masse des conducteurs, la différence est déjà perceptible. Dans un taxi ou sur une moto, on distingue aisément celui qui a suivi la formation de celui qui ne l’a pas encore reçue », a souligné CT Ofuka.

Pour faciliter la compréhension, la formation a été dispensée en français et traduite en lingala. « Je ne peux pas réunir des centaines de personnes pour blaguer. Même ceux qui avaient des difficultés avec le français ont pu suivre. Les participants sont sortis avec une réelle joie », a précisé le Directeur provincial.

Il a rappelé que « savoir conduire n’est pas une assurance. Être prioritaire non plus. Celui qui n’a pas cette base devient une bombe à retardement. Voilà pourquoi nous insistons sur le caractère obligatoire de cette opération. »

Environ 180 motocyclistes ont suivi la formation le matin et 120 l’après-midi, soit un total de 300 participants. Face aux rumeurs et résistances, le directeur provincial a lancé un appel aux retardataires : « La vie n’a pas de pièces de rechange. Si vous continuez à retarder, le moment viendra où vous chercherez cette formation alors qu’elle ne sera plus disponible. Comme vous êtes dans une activité commerciale, chaque retard peut vous coûter cher. »

La CNPR rappelle que le but ultime de ce programme est de réduire de manière significative la fréquence et la gravité des accidents de circulation dans la Tshopo.

« Si nous atteignons un pourcentage majoritaire de conducteurs formés, nous aurons gagné le pari. Mais tant que les non-formés resteront nombreux, les accidents graves continueront d’endeuiller nos familles », a conclu CT Jeansmin Ofuka Lokomba.

Rédaction.

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires

Enregistrer un commentaire (0)

#buttons=(Ok, Go it!) #days=(20)

Our website uses cookies to enhance your experience. Check Out
Ok, Go it!