À son arrivée à l’aéroport international de Bangboka, il a été accueilli chaleureusement par les membres du gouvernement provincial, du Gouvernorat, les autorités territoriales, ainsi que plusieurs cadres et militants des partis politiques de l’Union sacrée de la Nation. Des associations et sympathisants venus de différents coins de la ville ont également tenu à lui réserver un accueil délirant.
Interrogé par la presse, Didier Lomoyo Iteku a précisé que sa mission dans la capitale s’inscrivait dans le cadre d’une convocation officielle du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, sur instruction de la haute hiérarchie du pays.
« J’ai quitté la province le 4 novembre, et la rencontre a eu lieu le 5 novembre à Kinshasa. J’ai également pris part à la réunion préparatoire de la Table ronde sur l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes, prévue du 17 au 19 novembre prochain », a-t-il expliqué.
Le gouverneur intérimaire a souligné qu’il était « important de regagner la province » afin de poursuivre la gestion des affaires courantes et de préparer les grands rendez-vous à venir pour la Tshopo.
S’adressant à la population, Didier Lomoyo Iteku a lancé un message fort axé sur la sécurité, la responsabilité citoyenne et la cohésion sociale. « Je demande à toute la population de veiller sur la sécurité de la province. Sans sécurité, il ne peut y avoir ni paix, ni développement », a-t-il martelé.
Il a rappelé que la Tshopo est une province enviée, il a invité chaque habitant à faire preuve de vigilance, à connaître son entourage et à « ne laisser aucune brèche à l’ennemi ».
Le gouverneur intérimaire a aussi insisté sur la valeur du travail comme levier de développement : « Parler sans agir ne nous fera pas avancer. Il est temps de laisser de côté les futilités et de se concentrer sur l’essentiel : le développement par l’effort collectif », a-t-il exhorté.
Dans un contexte social parfois marqué par des divisions, Didier Lomoyo a tenu à rappeler l’importance de l’unité entre les différentes composantes de la population : « Toutes les communautés vivant dans la Tshopo qu’elles soient originaires ou venues d’ailleurs, elles doivent se sentir chez elles et travailler ensemble. L’union fait la force. »
Enfin, le chef de l’exécutif provincial a.i, a lancé un appel à la responsabilité individuelle et collective, exhortant les filles et fils de la Tshopo à œuvrer pour que leur province retrouve sa place de fierté au sein de la République démocratique du Congo.
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