À Kisangani, une campagne de diffamation savamment orchestrée vise le chef de division provinciale de l’Urbanisme, Zacharie Lowatilakose, actuellement sous procédure disciplinaire depuis plus de trois ans, un délai largement dépassé par rapport aux textes légaux.
Des individus malintentionnés ont diffusé dans certains médias en ligne une fausse information affirmant qu’il aurait été « déguerpi » de la résidence officielle située sur la 3ᵉ Avenue des Musiciens, dans la commune de Makiso. Selon ces mêmes sources, la maison serait en « état de délabrement avancé ».
Les faits prouvent exactement le contraire.
C’est Zacharie Lowatilakose lui-même qui a entièrement réhabilité cette résidence de l’État, autrefois abandonnée. À son arrivée, il avait mobilisé les ressources nécessaires pour la rendre de nouveau habitable.
Cette opération de désinformation intervient à un moment hautement stratégique :
l’arrivée à Kisangani, ce jeudi 27 novembre, du Vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique et la visite annoncée, la semaine prochaine, du ministre national de l’Urbanisme pour le lancement des travaux d’un immeuble de logement social de l’ACOPRIM.
Selon plusieurs sources internes, cette campagne vise non seulement à salir un cadre respecté, mais surtout à détourner l’attention des autorités nationales de la gestion chaotique observée actuellement à la Division provinciale de l’Urbanisme.
Ce service stratégique est aujourd’hui dirigé par un chef de division provincial intérimaire dont la nomination constitue, selon plusieurs experts, une anomalie administrative grave. L’agent en question n’est en réalité qu’un agent d’administration de deuxième classe, sans les qualités requises pour exercer ces fonctions.
Profitant de sa position administrative actuelle, il tente de faire déguerpir un chef de division légalement nommé et régulièrement affecté par la l'arrêté numéro 040 du 09 décembre 2020 portant mise en place générale des chefs des divisions provinciales du ministère de l'urbanisme et habitat qui est jusque là en vigueur. Et ce, en violation flagrante de l'article 21 du statut des agents des services publics de l'État.
Pour de nombreux observateurs, cette désignation « tombée du ciel » représente une humiliation pour l’administration publique et un symbole des dérives que les autorités nationales tentent de corriger.
Nommé par décret du Premier ministre, Zacharie Lowatilakose demeure le titulaire légal du poste au niveau national. Il attend simplement la clôture d’un dossier disciplinaire ouvert il y a trois ans et jamais finalisé, une lenteur administrative qui continue d’alimenter les dysfonctionnements de la Fonction publique.
Ce cas reflète parfaitement les préoccupations exprimées par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de la 63ᵉ réunion du Conseil des ministres, lorsqu’il avait instruit le VPM Jean-Pierre Lihau d’imposer une rigueur juridique dans la gestion des dossiers disciplinaires.
Face à ces manœuvres, Zacharie Lowatilakose met en garde les auteurs de ces fausses informations et se réserve le droit de saisir la justice pour diffamation et dénonciation calomnieuse.
De plus en plus de voix appellent désormais les autorités nationales à restaurer la légalité au sein de la Division provinciale de l’Urbanisme en réhabilitant Lowatilakose, cadre expérimenté fort de 22 ans de carrière, et en mettant fin aux manipulations d’un intérimaire présenté comme un « champion des coups bas ».
Rédaction
