Cette nomination d'un officier de la PNC suscite controverse au sein de l'opinion et tand à remettre en cause la question l'apolitisme de la police constituant ainsi un sujet de débat majeur concernant le nouveau ministre de l'Intérieur de Kinshasa.
Dans un communiqué rendu public par le commissariat général de la coordination de la police de la République démocratique du Congo, il est souligné que cette nomination contrevient à la loi régissant le statut de carrière du personnel de la police nationale congolaise, en particulier l'article 57. Selon cet article, la commandante supérieure aurait dû renoncer définitivement à son poste avant d'être éligible à celui de ministre.
La crainte principale exprimée par la PNC est que l'implication des policiers dans des activités politiques puisse compromettre leur rôle de protecteurs de la population et de ses biens. Il est également mentionné qu'une telle nomination pourrait créer un précédent et inciter d'autres cadres de la PNC à suivre le même chemin en se mêlant à la sphère politique.
De plus, le commissariat provincial de Kinshasa a demandé à Madame Mimie Bikela Mundele de fournir des explications sur ses motivations à s'engager en politique, soulignant que cette situation pourrait entraîner des sanctions disciplinaires à son encontre, en plus des conséquences prévues par la loi.
Il est important de rappeler que l'armée et la police nationale sont des professions traditionnellement apolitiques, et cette nomination suscite des inquiétudes quant au respect de cette neutralité.
Franck YENGA
