La sécurité du conseiller communal de la commune Tshopo, Pierrot Yatikeke YANYONGO, est sérieusement menacée.
En effet, un groupe d'environ quatre bandits armés cagoulés l'ont visité à deux reprises à l'espace de deux semaines, dans la maison qu'il loue avec sa famille sur l'avenue Kimoto, quartier Plateau Boyoma dans la commune de la Makiso.
D'après la victime, ils sont venus pour la première fois à 2 heures du dimanche 3 août dernier. Après avoir cassé la porte, ils ont pénétré dans sa maison. Ils l'ont tabassé puis ligoté. D'après cet élu local, ces assaillants sans la moindre pitié, ont emporté une moto marque Bodaboda 400 kilomètres, une télévision marque zec de 32 pouces, deux téléphones Android et une importante somme d'argent en dollars.
À sa grande surprise, ils sont revenus dans sa maison la nuit de samedi 17 à dimanche 18 août presque à la même heure.
Ils l'ont de nouveau ligoté. Cette fois-ci, ces hors-la-loi, ont emporté deux téléphones Android, deux pièces de costume, une lampe et d'autres biens de valeur. Avant de se volatiliser dans la nature, ces malfrats ont promis à la victime de revenir pour la troisième fois, cette-fois pour l'éliminer physiquement s'ils le trouvent encore dans cette maison.
Face à cette menace de mort, Pierrot Yatikeke fortement traumatisé, décide de déménager de cette maison devenue pour lui un lieu très hostile.
Mais, il a bénéficié ce lundi 19 août, d'une visite de réconfort de la bourgmestre de la commune de la Tshopo, Marianne Batamane. Cette dernière condamne cet acte ignoble et promet de prendre des mesures avec son équipe de sécurité afin de renforcer la sécurité des conseillers communaux de sa juridiction mais également de tous ses administrés, en cette période où les malfrats font la loi dans la ville de Kisangani.
Rédaction.