Justin Kalumba, membre du regroupement politique Alliance pour l'avènement d'un Congo Prospère et Grand (AACPG), a exprimé son engagement envers la représentation des femmes en politique. Il a souligné que sa province du Maniema est déjà représentée par Pascal Omana, Questeur adjoint, et qu'il était donc juste de céder sa place à une femme, afin d'éviter que le nouveau bureau ne soit pas mixte. Cette décision illustre une volonté de promouvoir l’équité et de donner plus de visibilité aux femmes dans des rôles décisionnels.
Dans la nouvelle configuration du bureau définitif, il est à noter que sur les six membres du ticket présenté par la plateforme politique Union sacrée de la nation (USN), seuls quatre ont été élus. Les deux autres membres, bien que issus de la majorité parlementaire, n'ont pas été choisis par l'USN. C'est le cas du Mouvement de Libération du Congo (MLC), qui a perdu son poste de rapporteur, précédemment attribué à Jean Bamanisa Saidi dont la candidature a été remplacée par celle de la sénatrice Bemba Ndokwa Françoise sœur de Jean-Pierre Bemba président national du MLC,M. Ce poste revient désormais à Néfertiti Ngundianza, marquant ainsi une avancée significative pour la représentation féminine au Sénat.
De plus, Pascal Omana Bitika, issu du regroupement politique Alliance 24, a été élu Questeur adjoint, en lieu et place de Isabelle Kabamba Wa Umba, qui était portée par l’Union sacrée de la nation. Ces changements dans la composition du bureau définitif témoignent des dynamiques politiques en jeu et de l'importance des alliances stratégiques au sein du paysage politique congolais.
En conclusion, le retrait de Justin Kalumba en faveur de Néfertiti Ngundianza est un geste significatif qui rappelle l'importance de l'inclusion et de la diversité au sein des institutions politiques. Cela ouvre la voie à une représentation plus équilibrée et répond à un besoin croissant d'égalité des genres dans la sphère politique de la République Démocratique du Congo.
Franck YENGA
