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Tshopo : ce tableau sombre de la situation sécuritaire dressé par la NDSCI

Dans son premier rapport de contrôle citoyen de la gestion du Gouverneur Paulin Lendongolia,  la nouvelle dynamique de la société civile ( NDSCI Tshopo), rappelle à l'opinion publique le contexte sécuritaire lequel le 5e gouverneur est arrivé aux affaires. 


《Le Gouverneur Paulin est élu dans un contexte particulier du point de vue sécuritaire. La province était déstabilisée par les affrontements de deux groupes rebelles dirigés respectivement par Shokoro et Maradona dans le territoire de Bafwasende, les revendiquants dans le territoire de Basoko et le conflit meurtrier Mbole-Lengola qui a touché à la fois la ville de Kisangani, le territoire d’Opala et d’Ubundu. Sans oublier les vols à mains armées accompagnés des meurtres et viols des femmes》précise la NDSCI dans son rapport. 

Cependant,  l'autorité provinciale sur qui repose l'espoir de la population,  n'a pas fourni assez d'efforts dans ce secteur, constate cette organisation. 

《La sécurité étant une priorité, le gouverneur devrait commencer par ça au lieu d’aller perdre le temps en Tanzanie pour chercher les investisseurs dans une province en insécurité totale. Jusqu’à présent aucune mesure n’est prise par cette autorité dans le sens de juguler l’insécurité dans la province. Cette légèreté avec laquelle le Gouverneur prend la situation sécuritaire risque d’entrainer des conséquences néfastes non seulement pour la Tshopo mais pour l’ensemble du Pays, car cette Province constitue un point de jonction entre la partie Est (terre fertile à l’insécurité) et Ouest du Pays qui est moyennement calme》.

A elle d'ajouter :

《 Nous ne refusons pas que la sécurité est l’apanage du pouvoir central, mais le Gouverneur étant le représentant du chef de l’Etat dans la province il a un grand rôle à jouer pour pacifier son entité. Le Gouverneur Paulin au lieu d’alerter le Gouvernement central sur la situation sécuritaire alarmante qui prévaut à Opienge par exemple, il rejette la vérité en trompant l’opinion que la situation est calme. Hors cette communication qui va en contradiction avec celles de la Société Civile et certains élus du peuple du territoire de Bafwasende, avantage plus tôt l’ennemi à s’organiser parce que le Gouvernement central ne se focalisera pas à cette question. Aujourd’hui le centre d’Opienge et la cité de Bafwasende regorgent plus de 10 milles déplacés internes lieu à ces troubles non assistés ni par le Gouvernement provincial ni central moins encore les organisations humanitaires》.

S'agissant du conflit Mbole-Lengola qui a secoué la ville de Kisangani, la nouvelle dynamique de la société civile fait savoir qu'aucune mesure n’est prise pour mettre fin à ce différend.

《La solution attendue par tous c’est la réconciliation de ces deux communautés sœurs, la prise en charge des déplacés aux différents sites, l’indemnisation des victimes et la poursuite des auteurs et commanditaires》dit-elle.

Ainsi cette organisation de la société civile fait trois grandes recommandations au gouvernement provincial :

- De faire un bon rapport d’état de lieu de la situation sécuritaire de la province et l’envoyer aux ministères de l’intérieur et de la défense nationale ;
- D’organiser en toute urgence la table ronde de vérité et réconciliation entre les deux communautés en conflit dans la commune Lubunga,
- D’assister matériellement les déplacés du conflit Mbole-Lengola à Kisangani et ceux de Bafwasende et d’Opienge.

Rédaction.

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