À l’occasion de la Journée internationale de l’eau, célébrée le 22 mars dernier, la société civile Forces Vives du territoire d'irumu, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation alarmante de l'eau dans cette entité.
L’accès à l’eau potable et la gestion durable des ressources en eau restent des défis majeurs qui compromettent la santé et le développement des populations vivant dans ce territoire.
Dans plusieurs entités du territoire d’Irumu, près de 60 % des habitants n’ont toujours pas accès à l’eau potable, une situation alarmante qui expose les communautés à des maladies hydriques et freine leur bien-être.
Face à cette crise, la société civile Forces Vives du territoire d’Irumu, par la voix de son coordonnateur Pascal Kisezo, appelle les autorités provinciales et nationales à agir de toute urgence pour améliorer l’accès à l’eau potable dans la région.
« L’eau, c’est la vie. Pourtant, dans de nombreuses localités d’Irumu, cette ressource essentielle reste un luxe inaccessible », déplore Pascal Kisezo.
Il cite notamment plusieurs zones sévèrement touchées par la pénurie d’eau, parmi lesquelles :
Le groupement Kyaboye (chefferie des Bahema Boga)
Le groupement Chini ya Kilima, notamment les villages Ndungu et Mbopo (chefferie des Andisoma)
La chefferie des Walendu Bindi
Le secteur de Bahema Sud
Un appel à une gestion durable de l’eau
La rareté de l’eau potable constitue une problématique qui impacte directement la vie quotidienne des habitants. Pour Pascal Kisezo, une gestion efficace et durable des ressources en eau est essentielle pour garantir un avenir où chaque citoyen pourra bénéficier d’une eau propre et saine.
« Si des actions concrètes et concertées ne sont pas mises en place rapidement, la situation ne fera qu’empirer, mettant en péril la sécurité alimentaire, la santé publique et la stabilité sociale », avertit-il.
La société civile exhorte donc les autorités à investir dans les infrastructures hydrauliques, à promouvoir des politiques de gestion durable de l’eau et à intensifier les efforts pour assurer un accès équitable à cette ressource vitale.
L’eau est un droit fondamental, et son accès ne devrait pas être un privilège réservé à une minorité.
Jean-Claude Baraka