Le sénateur Afani Idrissa Mangala, président du groupe parlementaire UDPS et alliés au Sénat, a vivement réagi aux critiques du cardinal Fridolin Ambongo concernant l’accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda sous médiation américaine. Pour Mangala, cet accord marque une avancée cruciale après trente ans de conflit orchestré, selon lui, par le Rwanda.
Mangala accuse le cardinal Ambongo de faire obstacle à la paix en rejetant un texte qui, selon le sénateur, unifie le Congo et met fin aux pillages et massacres dans l’Est. « C’est une provocation pure et simple », a-t-il déclaré, dénonçant une opposition systématique de l’Église catholique aux initiatives gouvernementales.
Le sénateur rappelle son soutien passé à Jean-Pierre Bemba, aujourd’hui justifié selon lui. Il affirme que l’Église catholique, par ses prises de position, s’aligne sur des acteurs hostiles au régime en place, citant des déclarations similaires à celles de Paul Kagame ou Joseph Kabila. « Nous mettons la population en témoin », a-t-il martelé, promettant de ne pas reculer.
En réponse aux inquiétudes du cardinal sur le manque de consultation nationale, Mangala rétorque que la paix ne peut attendre. Il invite les États-Unis à soutenir la RDC, rejetant l’idée que l’Église catholique représente à elle seule la voix du peuple congolais.
Rédaction