L’objectif de cette visite : faire taire les rumeurs de détournement de fonds prétendument alloués au projet, qui circulent sur les réseaux sociaux et dans certains milieux, et constater de visu l’état d’avancement des travaux.
Accompagné de Jacques Mandiongwe, Président du Conseil d’administration de IBC SARL, Didier Baitoapala a inspecté les stocks de matériels déjà acheminés à Kisangani pour transformer le stade en une infrastructure de standing international. Sur place, il a pu voir un important lot d’équipements : tartans pour la piste d’athlétisme, toitures métalliques, lampadaires, sièges, équipements pour la salle de conférence, peintures, ciment, barres de fer, entre autres.
Face aux accusations de détournement, il a été catégorique :
« Personne n’a bouffé l’argent. L’État n’a pas encore sorti les fonds, et donc personne n’a pu toucher à ce qui n’a pas été décaissé. »
Pour sa part, Jacques Mandiongwe a précisé que l’entreprise a déjà engagé des fonds propres, atteignant près de 40 % d’exécution financière, en attendant que le gouvernement libère les 30 % prévus au contrat comme fonds de démarrage.
Le premier lot de matériels, importé de Chine, est déjà sur place à Kisangani, tandis que le second est en cours d’acheminement.
Le projet de réhabilitation prévoit des innovations ambitieuses :
Plus de 200 lampadaires pour un éclairage intégral du stade ;
Une piste d’athlétisme moderne ;
La reconstruction des deux tribunes latérales et la réhabilitation de l’ancienne tribune ;
La construction de gradins couverts, d’une salle de conférence et d’une tribune de presse moderne ;
Des travaux de drainage, d’électricité et de plusieurs blocs sanitaires.
En descendant sur le terrain, le Chargé des missions du président Félix Tshisekedi a voulu adresser un message clair à la population : le projet est réel, l’entreprise est à l’œuvre et les soupçons de détournement sont infondés.
Alors que les travaux avancent progressivement, la population boyomaise garde les yeux tournés vers ce chantier emblématique, symbole de modernisation et d’espoir pour le sport dans la Tshopo.
Rédaction
