Dans la province de la Tshopo, le ministre provincial de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Masimango Simon Simon, a lancé une vaste opération d’assainissement de son secteur, visant à éradiquer les écoles non viables qui pullulent dans la province.
Depuis le 1ᵉʳ juillet, une commission provinciale est déployée sur le terrain à Kisangani pour évaluer la viabilité des établissements scolaires. Cette mission devrait aboutir dans un délai d'un mois, a précisé le ministre ce mardi 8 juillet lors d’un échange avec la presse.
Selon lui, la commission procède au contrôle des documents administratifs justifiant la légalité des établissements ciblés, puis à l’évaluation des critères de viabilité : existence de bâtiments adéquats, présence d’un personnel enseignant qualifié, existence d’une cour de récréation, d’une bibliothèque et d’autres infrastructures indispensables.
« À l’issue de cette mission, la commission me remettra son rapport. Nous publierons ensuite la liste des écoles jugées non viables, qui ne seront plus autorisées à fonctionner dès l’année scolaire 2025-2026. Un court moratoire leur sera accordé pour régulariser leur situation avant la rentrée scolaire », a indiqué le patron de l'éducation dans la Tshopo.
Il a également averti que les promoteurs d’écoles construites en matériaux précaires, notamment en bois, seront tenus d’ériger des bâtiments en dur pour continuer à exercer.
« L’objectif de cette opération est d’améliorer la qualité de l’enseignement dans notre province », a-t-il insisté.
Le ministre a par ailleurs précisé que ce contrôle sera progressivement étendu aux établissements situés dans les territoires de la province.
Rédaction.