Depuis ce lundi 8 septembre, la mesure rendant obligatoire le port de casques, gilets et chaussures de protection pour les conducteurs de taxis-motos est entrée dans sa phase contraignante à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
Une décision de la Police nationale congolaise qui transforme visiblement le paysage urbain, au grand soulagement de nombreux habitants.
En séjour parlementaire à Kisangani, son fief électoral, depuis ce mardi 9 septembre, le député national Professeur Patrick Matata Makalamba a publiquement salué ce progrès enregistré dans le secteur du transport urbain.
« Je pense que ces mesures sont nécessaires. Elles visent avant tout la sécurité de nos conducteurs et de la population. Nous avons d’ailleurs contribué à cette initiative en offrant des gilets aux taximen motards qui n’avaient pas les moyens de s’en procurer. C’est un petit effort, mais qui a beaucoup de sens », a déclaré l’élu.
Le professeur Matata a néanmoins invité les autorités à accorder un délai raisonnable aux conducteurs qui ne se sont pas encore conformés, tout en encourageant la majorité des motards qui s’organisent désormais autour de cette réforme :
« L’essentiel est que la majorité des motards s’approprie cette mesure. Ils commencent à s’habiller de manière professionnelle, et cela contribue à restaurer une image positive de leur secteur. J’encourage vivement cette dynamique », a-t-il ajouté.
Cette mesure de la PNC, ouvre la voie à une meilleure régulation du transport urbain à Kisangani, longtemps marqué par l’anarchie et l’insécurité routière.
Rédaction