Cette rencontre, convoquée en urgence, a rassemblé les représentants de la Banque centrale du Congo, de la FEC, de la FENAPEC, de la COPEMECO, de la REC, des opérateurs de télécommunication, des fournisseurs des vivres frais, des pétroliers, ainsi que la commission économique et financière de l’Assemblée provinciale.
La réunion intervient après l’appréciation significative du franc congolais face au dollar américain, soit une progression de 10,5 %, le taux d’échange passant de 2 850 FC à environ 2 500 FC. Une évolution saluée par le ministre, mais qui peine encore à se refléter dans le quotidien de la population.
« Malgré la reprise de notre monnaie, les prix sur les marchés demeurent rigides. Cette situation compromet les efforts du gouvernement visant à protéger le pouvoir d’achat des ménages », a déclaré Sénold Tandia Akomboyo.
Au centre des discussions : l’exigence d’un réajustement immédiat à la baisse des prix, en particulier sur les produits importés. « Le redressement de notre monnaie doit se traduire immédiatement dans le panier de la ménagère », a insisté le ministre provincial.
À l’issue des échanges, plusieurs mesures ont été annoncées. C'est entre autres : le réajustement des prix à la baisse pour refléter la nouvelle valeur du franc congolais, une période d’observation est accordée aux opérateurs économiques afin qu’ils appliquent volontairement la mesure et un
avertissement ferme est donné aux opérateurs économiques, en cas de non-respect, le ministre provincial de l’Économie promet de mobiliser tous les services étatiques pour appliquer la loi conformément aux dispositions économiques nationales.
La mesure cible en priorité :
Les produits importés (biens de consommation, denrées alimentaires, articles divers). Par effet d’entraînement, certains produits locaux, notamment ceux influencés par les coûts de transport et d’intrants.
Le ministre a rappelé que la lutte contre la vie chère relève d’une responsabilité collective, appelant les opérateurs économiques à éviter toute forme de spéculation ou de commerce illicite. « Nous avons ouvert le dialogue. Désormais, chacun doit jouer son rôle. La population doit ressentir concrètement les effets positifs de la stabilité monétaire », a conclu Sénold Tandia Akomboyo.
Rédaction.
