Réunis ce mardi 28 octobre au siège de l’ONG AJDDH, à Kisangani, les membres du collectif ont tenu un point de presse musclé, au cours duquel ils ont affirmé leur détermination à suivre de très près la gestion du vice-gouverneur durant cette période intérimaire.
Zacharie Kingombe, l’un des communicateurs du collectif, a averti :
« Le collectif a déjà mis la pression sur le gouverneur déchu, et il ne sera donc pas incapable de suivre de près le vice-gouverneur. Nous accentuerons notre contrôle, car nous savons qu’il ne passera pas beaucoup de temps en fonction. Il risquerait d’en profiter pour commettre des malversations ou des détournements. »
Pour ce collectif, le départ de Paulin Lendongolia ne doit pas être un prétexte à un relâchement de la gouvernance, mais plutôt le début d’un contrôle plus rigoureux de la gestion publique.
Le collectif affirme vouloir empêcher toute dérive financière ou administrative pendant cette période transitoire, souvent propice, selon eux, à des « enrichissements rapides et injustifiés ».
Tout en reconnaissant que le vice-gouverneur Didier Lomoyo assume encore officieusement les affaires courantes, les mouvements citoyens préviennent :
« Soyez rassurés, le collectif va suivre de très près sa gestion, notification ou pas. Nous ne laisserons passer aucun abus », a martelé Zacharie Kingombe.
Le collectif promet de rester vigilant jusqu’à la mise en place d’un nouveau gouvernement provincial légitime.
Rédaction
